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05/02/2022 à 18h30, Mis à jour le 08/08/2022 à 16h50
Trop ou trop peu de sommeil est associé à une baisse des performances cognitives après l’âge de quarante ans. C’est le résultat d’une recherche sino-britannique, publiée jeudi 28 avril dans la revue Nature Aging.
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Pour reprendre le contrôle et travailler sur la qualité de nos nuits, il faut miser davantage sur la quantité. Un groupe de chercheurs britanniques de l’université de Cambridge et de Fudan ont montré qu’en plus de quarante heures, sept heures de sommeil, pas moins, sont nécessaires au maintien de la santé mentale. Lire aussi : Sommeil : 4 techniques pour réussir à s’endormir. Ces travaux ont été publiés le jeudi 28 avril dans la revue Nature.
Plus d’attention, moins de d’anxiété
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Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont analysé les données génétiques de 500 000 individus âgés de 38 à 73 ans (94% de blancs), issus de la UK Biobank, données biomédicales. Dans le même temps, l’échantillon a été interrogé sur ses habitudes de sommeil, sa santé mentale et son bien-être général. Ceci pourrez vous intéresser : Mieux dormir : Ces 3 fausses bonnes idées qui ne favorisent pas du tout le sommeil. Ce questionnaire était suivi d’une série de tests cognitifs.
Après analyse, il a été constaté que ceux qui dormaient 7 heures par nuit montraient de meilleurs résultats aux tests liés à la vitesse de traitement de l’information, à la sensibilité visuelle, à la mémoire et à la capacité à résoudre des problèmes. Ces derniers montraient également moins de signes d’anxiété et de dépression que les dormeurs légers et lourds.
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La piste du sommeil lent à profond
En utilisant les données d’imagerie cérébrale de 40 000 participants, l’équipe de recherche a également réussi à identifier la zone du cerveau affectée par la durée du sommeil. Cela fait partie de l’hippocampe, qui est considéré comme le centre de la mémoire du cerveau.
Bien que ces études suggèrent un lien entre repos insuffisant et déclin cognitif, elles ne confirment pas, à ce jour, une relation de cause à effet. Parmi les méthodes envisagées par la recherche pour expliquer le lien, on retrouve des perturbations dans les phases de sommeil court et profond, qui déterminent l’intensité de la mémoire.
« Une bonne nuit de sommeil est importante à toutes les étapes de la vie, mais surtout à mesure que nous vieillissons », a déclaré le professeur Barbara Sahakian du département de psychologie de l’Université de Cambridge. Trouver des moyens d’améliorer le sommeil des personnes âgées peut être important pour les aider à maintenir leur santé mentale et à prévenir le déclin cognitif, en particulier chez les patients atteints de troubles psychiatriques et de démence.
Qu’est-ce qui favorise le sommeil profond ?
7 à 9 heures est le temps estimé par les experts pour une bonne nuit de sommeil. Respecter ce temps de sommeil permet d’avoir le temps d’entrer dans une phase de sommeil profond qui favorise une nouvelle énergie pour la nouvelle journée.
Pour augmenter votre temps de sommeil profond, vous pouvez également écouter de la musique relaxante avant de vous coucher. L’hypnose est un traitement qui peut aussi être efficace en cas de troubles du sommeil, cependant son efficacité varie d’une personne à l’autre.
- Comment obtenir un sommeil profond ? Mais alors, comment obtenir un sommeil profond ?
- 1 : dormir dès que votre corps l’exige. …
- 2 : Retirez les miroirs de la chambre. …
- 3 : Procurez-vous des draps confortables. …
- 4 : Faites de l’exercice pendant la journée. …
- 5 : Arrêtez de fumer et de boire. …
- 6 : Mangez léger le soir. …
Quand le cerveau ne veut pas dormir ?
7 : Détendez-vous !
Sans surprise, le principal coupable est le stress et l’anxiété. « C’est la raison numéro 1 » , confirme Olivier Pallanca : Certaines personnes sont vulnérables au stress. Quand ils sont trop actifs, quand ils sont trop alertes, cela va déclencher un déséquilibre.