Il a été accusé par des policiers d’avoir menacé de mort, d’avoir craché et d’avoir tenté de les battre. Le tribunal correctionnel de Rennes-Vezin l’a par la suite relaxé de ses activités violentes, l’accusant de deux jours de prison pour « propos injurieux, menaçants ou injurieux ».
Le prisonnier de 21 ans est en garde à vue dans l’attente de son procès, présumé lié au meurtre. Ce lundi, ses avocats ont annoncé avoir porté plainte contre lui pour violences volontaires et falsification d’actes publics contre des surveillants de la prison de Rennes-Vezin, comme le rapporte Le Parisien.
Pour justifier cette attaque, les conseils d’Abdallah M. s’appuient sur des séquences vidéo enregistrées à la fin de l’année dernière lors d’une dispute entre un détenu et un agent de sécurité. La commission de discipline avait conclu que le détenu était innocent. « L’utilisation de la vidéo pour surveiller la salle et le premier bâtiment [de la prison] est conforme à l’affirmation du détenu, selon laquelle il avait sa carte d’identité interne et qu’il a été poussé à plusieurs reprises par le gardien alors que le détenu n’a fait preuve d’aucune cruauté, », a écrit la commission dans sa décision du 30 mai.
Un niveau de violence « inquiétant » à la prison de Rennes
Son avocat a par la suite demandé au directeur de l’organisme de conserver « toutes les vidéos qui aident au vrai spectacle », expliquant que « cette vidéo est constructive ». On ne sait pas si les vidéos ont été enregistrées. Depuis que l’affaire a été signalée en décembre, l’avocat n’a pas entendu ce qu’il a à dire. Le procureur n’a pas encore répondu à ces demandes. Voir l’article : Quel sommier solide choisir pour bien dormir ?. « Lorsqu’il s’agit d’interroger des directeurs de prison, il n’y a pas d’enquête. Il ne se passe rien. Il n’y a pas d’ordre sans imitation », a accusé Amina Saadaoui.
Les responsables de la prison ont indiqué que des plans sont en cours pour punir un agent de sécurité accusé d’émeute. En 2019, le contrôleur général des espaces privatifs de liberté avait déjà relevé dans un rapport le « stade traumatique des violences » à la maison d’arrêt de Rennes. La zone des sanctions montre la croissance de la population carcérale, obligeant les détenus à dormir sur des matelas à même le sol.