Dans une série d’escroqueries estivales visant plus activement les personnes âgées, ce mercredi 22 juin, Marie-Jeanne, une Perpignanaise de 78 ans, a réussi à s’extirper des mains d’un vendeur de faux matelas qu’elle a dénoncé pour elle. assistance. loger.
Marie-Jeanne est furieuse. Ce septuagénaire, qui n’a peur de rien et est toujours prêt à rendre service, a cette fois failli repartir des plumes sur un élan de générosité, dans une arnaque au lit particulièrement réussie. Le piège, qui pourrait se refermer sur elle, a pris ce mercredi un visage humain sur le parking d’un supermarché au sud de Perpignan. Les habitants du quartier Lunette s’y rendent en fin de matinée pour faire quelques emplettes. Elle vient d’être garée lorsque « le chauffeur d’un van, décrit-elle, s’arrête à côté d’elle et s’approche d’elle pour lui demander son chemin. Recherche rue de Cerdagne. » Eh bien, quand on est perdu, elle est très contente de vous retrouver. quelqu’un pour vous aider », avoue Marie-Jeanne Calbris qui s’engage volontiers à l’informer pour arriver à bon port ».
Ce n’est pas ainsi. L’homme prend son temps pour gagner la confiance de sa victime, affirmant qu’il a déjà vendu un matelas. Elle s’en souvient très bien, nous assure-t-elle, qu’elle ne s’en souvient pas. « Mais comme je m’occupe de beaucoup d’appartements, c’était tout à fait possible, d’autant plus que je ne suis pas du tout physionomiste. » Du coup, Marie-Jeanne en a profité pour se débarrasser de deux matelas « pure laine » entreposés dans sa cave. L’inconnu semble intéressé, il est immédiatement preneur. « Alors je lui ai donné mon numéro de téléphone pour qu’il puisse m’appeler et venir me chercher. Ça me fait toujours mal au coeur de voir les lits finir à la décharge, je préfère leur donner une seconde vie. »
Il utilise un ressort Captain Hook, j’étais un gamin sur celui-ci
L’escroc comprend cela et s’ouvre pour appeler, disant qu’il a un petit cadeau pour elle. Et vraiment à 13h30, la cloche de son immeuble a sonné, un protège-matelas à la main. « Je lui ai ouvert la porte et je suis descendu à sa rencontre car j’habitais au deuxième étage », poursuit le septuagénaire avec qui il insiste pour emménager dans l’appartement. « Il voulait à tout prix voir la marque de matelas que je lui achèterais sous prétexte de devoir remplir une fiche de satisfaction. » Cependant, laissant la porte entrouverte, il accepte de déposer le canapé-lit à l’entrée pour vérifier le logo des deux matelas qui se chevauchent. Maintenant, dit-il soudain, en se blessant le doigt avec un ressort. Alors qu’il portait un pansement, il m’a montré un crochet pointu qui dépassait du matelas. Nous avons dit au capitaine Crochet., J’étais un enfant de cela.
Le nombre d’escrocs n’est pas terminé. Il propose aussitôt à Marie-Jeanne de remplacer le linge soi-disant abîmé par un neuf pour 80 euros. De plus, il l’a dans la camionnette. « C’était un prix très raisonnable, mais je commençais à m’en douter », s’agace le propriétaire qui lui demande de partir. Refuser, rendre le second matelas, et là, surprise ! Il est également percé d’un gros ressort identique au premier. Pour le résident, c’est trop. « Je savais que c’était une vraie blague et je l’ai mise à la porte. Elle a insisté pour me demander juste vingt euros pour les deux lits. En fait, elle avait de mauvaises intentions et voulait entrer et me voler », raconte la victime. il revient à l’atterrissage. « Avant de disparaître, il prenait toujours mon cadeau et ses crochets et laissait le pansement », raconte Marie-Jeanne, qui pense à une fausse blessure.
Délaissée par cette mésaventure qui aurait pu mal finir, la retraitée a tenu à témoigner par précaution pour le voisinage. « C’est un homme de 45 ans, lambda, sans accent particulier, au volant d’une camionnette blanche. S’il cherche son chemin, prenez le vôtre », conseille Marie-Jeanne à tous les anciens de la ville. . ville. Quant à elle, cette visite mouvementée lui servira de leçon. « A partir de maintenant, j’essaierai d’oublier et personne ne viendra à la maison. Si elle veut me faire un cadeau, je descendrai la chercher ! » lu.