« Notre défi fou : traverser la Cordillère des Andes à vélo ! »

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Written By Jane Legaet

Rédactrice spécialisée dans le sommeil et la literie depuis 2012

Par Le Petit Journal LIMA | Publié le 01/11/2022 à 17:29 | Mis à jour le 11/02/2022 à 12:59

Il y a tout juste un mois, Lucille et Samuel sont arrivés à Lima avec pour objectif de rejoindre Santiago du Chili via la Bolivie. Ils nous racontent le déroulement de leur périple dans les Andes péruviennes.

Après avoir traversé l’océan Pacifique depuis Lima et pénétré dans le désert via Ica, Lucille et Samuel passent par Nazca avant d’affronter la cordillère des Andes.

Relier Nazca à Cusco : 598 kilomètres et 13 390 mètres de dénivelé positif

Jour 1 : Nous quittons « La Petite Maison », une auberge tenue par une grand-mère à Nazca. Nous écoutons leurs conseils avisés sur la route à suivre, les virages à anticiper et les aliments à prévoir. Lire aussi : Ces problèmes de santé causés la nuit par un appareil du quotidien insoupçonné. Elle nous proposera des avocats à notre départ pour nous donner du courage puisqu’elle sait ce qui nous attend !

En effet, ça grimpe ! La première montée dure 100 kilomètres… Pendant 6h45, nous avons pédalé sur des pentes de 2 à 11%. Bilan de la première journée, grâce aux encouragements de tous les Péruviens rencontrés, 1 800 m de dénivelé positif (de 600 à 2 400 m de dénivelé) et 44 kilomètres. De belles récompenses grâce aux paysages et à notre magnifique bivouac. Ce soir, on prépare le comble des jours à venir grâce à une infusion aux feuilles de coca.

« Petit à petit », nous atteignons 4 100 mètres d’altitude !

Jour 2 : Après 50 kilomètres, nous traversons le premier village tant attendu pour l’approvisionnement en eau. Nous rencontrons Valentin, un grand-père qui faisait du pop-corn à 7h du matin dans sa maison bleue.

Encore une journée de pure ascension et on commence à ressentir les effets de l’altitude : légers maux de tête et essoufflement. Pour traverser tout ça, on mâche des feuilles de coca du matin au soir et ça marche plutôt bien !

Le soir, c’est Pablo qui nous aide à monter la tente près de sa maison nichée à 3 900 mètres d’altitude. Puis nous partageons un repas composé de riz, d’œufs et de légumes avec sa mère et ses grands-parents. Une superbe soirée !

Le vent est glacial donc le soir, on se réchauffe à la lueur des bougies et le matin, on se remet vite en selle.

Jour 3 : La fameuse montée de 100 kilomètres se termine ce matin et nous franchissons la barre des 4000 mètres ! Les paysages ont bien changé depuis le désert, la nature reste toujours aussi belle. Le bonheur absolu quand on arrive à Puquio pour dormir au chaud et boire de la bonne bière péruvienne.

Jour 4 : L’ascension se poursuit, plus de 9 000 mètres de dénivelé et 450 kilomètres pour rejoindre Cusco.

Maintenant, nous sommes « habitués » à l’escalade alors nous mettons notre vitesse la plus basse et pédalons… A la sortie de la ville, deux policiers se sont demandés « Vous avez des cailloux dans les poches ou quoi ? », pas de messieurs mais en fait. , Nous n’allons nulle part.

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Le froid et l’altitude sont difficiles à gérer en fin de journée, ce qui nous pousse à retrouver notre lieu de bivouac vers 4h30 du soir. Notez que le soleil se couche avant 6 heures ici. Éteignez les lumières avant de vous remettre des efforts de la journée et dormez avant l’arrivée des températures négatives. A 4 300 mètres, la température est de -4 degrés et la tente est gelée. C’était sans compter le réveil à 4h30 du matin par un troupeau de vaches qui nous entourait.

Jour 5 : Gros petit-déjeuner d’avoine et de chocolat et le revoilà, des feuilles de coca entre les dents.

Cette journée a été dure, nous avons souffert de ce que nous appelons le « syndrome du pneu crevé » ou comment nous avons eu l’impression d’aller à plat. Nous avons oscillé entre 4 000 et 4 600 mètres, à bout de souffle. Sous un soleil radieux et un froid glacial, nous avons traversé plusieurs lagons et rencontré des milliers de lamas et de « vigognes » (lamas sauvages), c’était incroyable ! Elles sont si mignonnes avec leurs chaussons et leurs brins de laine colorés aux oreilles.

La journée se termine dans un petit village de montagne pour dormir un peu plus au chaud. La vie est très simple ici !

Jour 6 : Après 6 jours en altitude, nos corps sont fatigués !

Réveil avec une grosse migraine pour Samuel qui se contentera d’un doliprane au petit déjeuner. Avec motivation, il reprend les routes ou plutôt les chemins de montagne. Komoot (l’application GPS que nous avons utilisée) nous a surpris en proposant un parcours très technique… 50 kilomètres de sable, rochers, galets, rivières. Dur physiquement ! Les lamas nous donnent leur spectacle sur la route et cela nous fait sourire.

L’objectif quelque peu ambitieux du jour ne sera pas atteint malgré tous nos efforts. Bivouac à 3 700 m et toujours pas de filet ni de douche pendant 4 jours… Nous devrions revenir à la civilisation demain midi.

Jour 7 : Aujourd’hui nous sommes descendus dans la vallée. Les descentes sont bonnes même si les vélos se balancent sur les rochers… Les températures grimpent aussi donc on enlève nos multiples couches au fur et à mesure.

Déjà 900 kilomètres de vélo à travers le Pérou et 10 200 mètres de dénivelé positif, ça avance bien.

Jour 8 : Les plantations d’avocatiers ou plutôt de « palta » donnent vie à la région !

Réveillez-vous chez Alex et prenez des œufs, du pain et du café avec sa maman. Pendant ce temps, nous avons pu discuter de l’activité économique de la région. La mère d’Alex nous a expliqué qu’il y avait beaucoup de travail dans la construction et l’agriculture, notamment dans les plantations d’avocatiers. Il existe 3 variétés dans la région et les meilleures sont exportées. Ici, les avocats sont bien meilleurs qu’en France !

Puis nous avons rejoint Abancay en longeant le Rio Pachachaca et les petites plantations qui le bordent (bananes, avocats, goyaves, pommes de terre, etc.).

Jour 9 : Ce matin, nous avons un objectif, rejoindre Cusco sans perdre trop de temps pour pouvoir faire la fameuse randonnée du Salkantay autour du Machu Picchu. La solution? Demandez à un camion de nous laisser ici !

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Accompagnés d’un panneau impromptu trouvé sur le bord de la route, nous affichons notre plus beau sourire… 40 minutes plus tard, c’est Alex et Diana qui s’arrêtent et proposent de voyager avec eux en camion. Bonne chance!

Pendant 6h30, nous partageons avec eux notre quotidien, nos expériences professionnelles, nos traditions familiales… Un échange des plus agréables depuis le début du séjour !

Nous sommes arrivés à Cusco après 9 jours de traversée. Le froid et l’altitude ont été les éléments les plus difficiles à gérer mais grâce à notre matériel et aux abris trouvés sur la route, nous avons pu nous débrouiller. Nous avons également réussi à maintenir un rythme qui nous a permis d’affronter des ascensions de plus de 100 kilomètres et qui s’est avéré être un excellent test de réussite.

Nous sommes fiers de ce que nous avons pu accomplir et restons motivés pour relever les prochains défis à venir.

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Lucille et Samuel

Suivez leur aventure à travers leur page Polarsteps.

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Utilisation : pour les trajets domicile-travail (de 10 à 20 km par jour), opter pour un vélo classique peut être une option valable. Si toutefois vous souhaitez une conduite plus confortable, adaptée à des temps de trajet plus longs, et surtout ne pas arriver en sueur au bureau, choisir un vélo électrique reste l’option la plus recommandée.

Quel type de vélo pour les longues distances ? Pour les exploits tout-terrain longue distance, le Grizl est le vélo idéal pour la pratique du Gravel sur tous types de terrains sur plus de 100 kilomètres. Il est conçu pour transporter tout le matériel nécessaire et devient un véritable ami lorsque vous recherchez des aventures hors réseau.