Hauts de Seine. L’hôtel transformé en bordel a continué à …

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Rédactrice spécialisée dans le sommeil et la literie depuis 2012

Ce mercredi 11 janvier 2023, sept personnes comparaissent devant le tribunal de Nanterre pour proxénétisme organisé dans un hôtel de Clichy dans les Hauts-de-Seine.

Le tribunal. Ce mercredi 11 janvier 2023, sept prévenus impliqués dans une vaste affaire de proxénétisme à Clichy dans les Hauts-de-Seine sont jugés à Nanterre. Du gérant au veilleur de nuit en passant par deux anciennes travailleuses du sexe, le tribunal a examiné un établissement hôtelier aux multiples facettes.

Un courrier de dénonciation anonyme

Les faits remontent au moins à 2017. La police a reçu une lettre non signée qui disait que l’hôtel Le Globe, situé rue Villeneuve à Clichy, ferait office de maison close. D’un côté, les voyageurs tranquilles viennent y dormir. Lire aussi : Pourquoi il est important de dormir plus de 5 heures par nuit après 50 ans. De l’autre, une seconde clientèle venue chercher des armes autres que celles de Morphée. Les propriétaires feraient preuve d’une « neutralité bienveillante », voire de complicité, selon l’informateur.

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Des avis peu reluisants 

Rapidement, la police va enquêter sur l’établissement et surprise : les avis de Tripadvisor confirment les allégations de la lettre anonyme. Sur le même sujet : Les produits préférés de vos tout-petits, édition 2022. Outre les conditions d’hygiène douteuses et le personnel « désagréable et très alcoolisé », on parle aussi de la présence de prostituées.

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L’hôtel est plein de prostituées, et quand on se plaint, le gérant répond que mon bébé pleure autant que les clients qui font l’amour.

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Sept personnes mises en examen 

Les carabiniers procéderont alors à une analyse de la vidéosurveillance et découvriront que les allers-retours sont fréquents, même pour un hôtel. En 2019 les interpellations s’enchaînent. Voir l’article : Meilleur humidificateur d’air 2022 [Basé sur 50 avis d’experts]. Au total, sept personnes sont mises en examen : les deux propriétaires, un veilleur de nuit, une femme de ménage, un « gardien de sécurité » et deux anciennes prostituées. L’ancien directeur de l’hôtel, fortement impliqué dans l’affaire, et un autre employé sont décédés avant le procès.

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Un tarif spécial pour les travailleuses du sexe 

Le système fonctionne sans problème. En moyenne, entre cinq et sept chambres sont occupées par des prostituées, toutes d’origine latino-américaine. Alors que le tarif de base de l’hôtel est de 70 euros par jour pour une chambre, les prostituées en paient 75. Ces cinq euros supplémentaires sont répartis entre plusieurs employés de l’hôtel. « Une somme qui s’élève en moyenne à 130 euros par mois » précise l’un des prévenus.

Gestion de communication 

Pour la « communication » et la « gestion », deux anciennes travailleuses du sexe occupaient ces postes. D’origine sud-américaine, les deux femmes se sont rencontrées par le bouche à oreille. Ils ont publié des annonces sur Internet et échangé avec des clients intéressés. « J’ai pris 20 euros par service. Je l’ai fait pour nourrir ma famille », se souvient l’un des prévenus à la barre.

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Deux frères propriétaires 

Pour les deux propriétaires, deux frères qui ont hérité de l’établissement, les gains étaient plus faramineux. Selon les enquêtes, ils étaient payés des enveloppes d’environ 3 000 euros par semaine. Le total des gains s’élèverait à plus d’un million d’euros, selon une estimation.

« Je savais qu’il y avait des prostituées dans l’hôtel, mais je ne les ai pas amenées », a déclaré le premier à la barre des témoins. Cependant, les employés ont déclaré ne pas hésiter à utiliser les services de ses résidents. Il en va de même pour le second, qui pour sa part… est dentiste comme activité principale. L’audience durera jusqu’au 12 janvier 2023.

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