Au Sud, malgré la crise, « l’économie résiste », assure la Banque de France

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Written By Jane Legaet

Rédactrice spécialisée dans le sommeil et la literie depuis 2012

C’est la figure la plus attendue et la plus étudiée. L’économie va bien ? Pourquoi souffre-t-il, et dans quelle mesure, des conséquences du conflit en Ukraine ? Peut-on parier sur une croissance positive ou pas ? Autant de questions qui taraudent le monde économique. Engagée dans un mouvement de reprise qui laissait espérer un taux de croissance de l’ordre de 3,6% en décembre 2021, la France craignait que le printemps de la reprise ne soit rompu. Avec les conséquences que l’on imagine, y compris les entreprises, à tenir, sont défaillantes.

Quand la situation est vue d’un point de vue national, inquiète, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le tissu économique montre une certaine résistance. « Moins de croissance et plus d’inflation créent plus d’incertitude. Cependant, malgré le contexte difficile, il y a quelques raisons d’espérer », a déclaré Jean-Christophe Ehrhardt, s’appuyant sur des données recueillies par la Banque de France. Mais aussi en lisant les mêmes données économiques qui changent avec les estimations ambiantes. Donc, si la croissance au premier trimestre est de 0 %, cela ne signifie aucune croissance. « La croissance à zéro, c’est encore de la croissance », assure le directeur régional de la Banque de France, qui dit aussi ne pas avoir peur de la déflation. Et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, « l’économie est assez résiliente ».

Pas de choc d’offre

Pas de choc d'offre

Si la guerre en Ukraine a de nouveau perturbé les prévisions d’un monde apaisé et d’une économie pouvant prospérer sereinement, l’impact de cette dernière ne se fait pas sentir dans le Sud. « Nous nous attendons à des défis de planification de la charge et à une érosion de la demande, en particulier du côté industriel. Ceci pourrez vous intéresser : Foi. Prison : « Doublement du nombre de détenus… mais moins de surveillance ». Cependant, nous n’assistons pas à des chocs d’offre, pour l’instant, les difficultés d’approvisionnement et de recrutement ont des conséquences limitées sur les activités publiques », a souligné Jean-Christophe Ehrhardt.

Et cela grâce, notamment, à la capacité des constructeurs à faire les choses différemment. « Notre industrie fait preuve d’agilité en changeant de sources, pour assumer des retards de livraison. » S’il existe des faiblesses concernant l’électronique ou le tourisme, ces secteurs ne font cependant pas preuve de résilience, l’agilité permettant ainsi aux entreprises des Alpes, de Provence et de la Côte d’Azur de se comporter mieux que toutes au niveau national.

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Et ce bon comportement vient du fait que les secteurs qui connaissent actuellement une activité qui n’a pas diminué, ni même augmenté, sont ceux qui ont connu pendant la crise liée au Covid.

« C’est un message pour rester prudent, mais début mai, on n’était pas dans une configuration printemps 2020 », a déclaré Jean-Christophe Ehrhardt.

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D’une résistance à l’autre

D'une résistance à l'autre

Ainsi, les services marchands – y compris le secteur de la CEDH – envisagent l’avenir avec un état d’esprit positif. Cela compense la moins bonne performance des services aux entreprises, en plus des prestations d’ingénierie, ce qui signifie « que les industriels continuent à réaliser des projets et font appel pour cela au bureau d’études », précise Jean-Christophe Ehrhardt. Ceci pourrez vous intéresser : Quel matelas choisir quand on a mal au dos ?. L’informatique connaît également des activités positives, tirées par le risque cyber. Du côté des carnets de commandes, les carnets de commandes interprofessionnels ont également poursuivi leur progression, bien qu’en légère baisse.

Activité positive également dans les travaux de construction et de second œuvre, qui bénéficient de ce contexte résilient, même si les directeurs régionaux de la Banque de France ont pointé les problèmes posés par l’absence de permis de construire délivrés et par les difficultés d’approvisionnement de certains matériaux, qui pourraient mettre en péril. continuer le travail.

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PME/ETI même combat, les TPE fragiles

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Si le contexte est favorable à tous, est-ce à dire que c’est – enfin – le cas des entreprises ? Oui et non. Car Jean-Christophe Ehrhardt l’a dit, que l’on soit une ETI, une PME ou une TPE, ce n’est pas pareil. Voir l’article : Matelas : modèle Zen à mémoire de forme en promo à moins de 170€ chez Cdiscount (-57,5%). Et la différence se fait entre ETI et PME d’une part, TPE d’autre part.

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Alors, échec, ce tsunami que la déferlante post-covid que l’on redoute, continue de se maintenir dans une proportion accrue maîtrisée, de l’ordre de 11% sur l’année glissante et de 10% depuis le début de l’année. Les deux effets de rattrapage sont lisses.

La société – 6/10 – est majoritairement bien notée et éligible aux opérations de refinancement de la Banque de France. « Cela correspond à la même proportion qu’avant la crise », note Jean-Christophe Ehrhardt, notant que le sujet des versements PGE est également maîtrisé. « Certaines entreprises sont devenues des coussins d’argent », tandis que « plus de la moitié ont commencé à rembourser » les prêts garantis par l’État. Alors que les encours affichent un certain désendettement.

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Des indicateurs qui encouragent la confiance

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En revanche, l’optimisme est moins du côté des TPE, dont souffrent certains secteurs, notamment le commerce de proximité, l’événementiel et la construction. Les très petites entreprises voient les échecs augmenter de 20% et moins résilientes. Mais sans cela, en attendant, aucune conséquence sur la saisie de la médiation du crédit. Et Jean-Christophe Ehrhardt détermine que la cotation des TPE ne se dégrade pas même en cas de restructuration bancaire, un point qui vise à rassurer. Cependant, ce n’est pas le cas pour les PME.

Si l’économie est secouée, les entreprises, en général, conservent leur résilience. « Nous n’en sommes pas très contents, mais l’entreprise a su rebondir et continuer à prospérer malgré la nouvelle crise. » D’autant que sous forme de soutien, la consommation des ménages est « plus segmentée mais pas drastique », les touristes « de retour » devraient permettre de soutenir « la demande et l’industrie locales », ajoute Jean-Christophe Ehrhardt. 2022, malgré la crise, l’année de la reprise confirmée ?

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