« On aurait dû remarquer que la cheminée ne fumait pas l’hiver ». A Bretoncelles, petit village de 900 âmes situé dans l’Orne, la surprise a fait place à la peur. Le 30 août, la brigade criminelle a retrouvé la « dépouille » d’Albertine H, une retraitée qui n’avait pas été vue par ses voisins depuis de nombreuses années.
Ceux-ci étaient « incrustés dans le matelas« , révèle une source proche du dossier au quotidien Le Perche. Et de préciser nos confrères : « Il faut bien parler de restes, puisque ce sont des fragments d’os et de poussière qu’on peut retrouver sur le lit ».
Mort naturelle, suicide, meurtre : qu’est-il arrivé à Albertine ?
Une décomposition très poussée qui laisse penser qu’Albertine, née en 1923, serait décédée il y a près de dix ans. Lire aussi : 30 Meilleur lit 140 x 190 avec sommier et test matelas en 2022 : après les options de recherche. Cette information est d’autant plus terrifiante que Daniel, son fils, continuait de rendre visite au retraité à qui il rendait de nombreux services car, selon les dires des voisins, le septuagénaire l’emmenait souvent faire ses courses.
Bien qu’ils s’inquiétaient de ne plus voir Albertine, Daniel, qu’on surnommait « crème », a également envoyé ses connaissances, expliquant que sa mère était « dans une maison de retraite », appartenant à Paris.
« Il y a chez chacun de nous un petit sentiments de culpabilité »
C’est Daniel Chevée, le maire de Bretoncelles, qui a finalement découvert le pot de roses et envoyé un rapport à la station de recherche de Mortagne-au-Perche. Sur le même sujet : Maxcolchon : la référence des matelas modulables.
« Il y a un peu de culpabilité en chacun de nous », soutient un élu municipal qui souhaiterait organiser « une messe, ou une cérémonie » en l’honneur d’Albertine. « Nous n’avions aucune raison de douter de la parole de Daniel », a-t-elle déclaré.
Alors qu’il était à l’hôpital après cette découverte macabre, Daniel sera entendu une fois par les gendarmes. Il a admis aux enquêteurs qu’il était au courant de la mort de sa mère « mais qu’il n’a pas pu parler depuis ». Bien que son état de santé soit jugé préoccupant, « des investigations techniques sont en cours pour confirmer l’identité du défunt et jusqu’à présent le décès », a indiqué Laetitia Mirande, procureure de la République d’Alençon.