Huit cents ressorts sont nécessaires pour produire des matelas de 140 x 190 cm dans les ateliers de Literie Valentin. Sans donner de chiffres précis, Emmanuel Debard, PDG de la marque, laisse clairement entendre que le printemps est ici un élément essentiel. Et donc, le métal dont il est fait, une matière première dont le prix est vu comme du lait sur le feu.
D’autant plus que le magasin d’usine* a été construit dans la zone d’activité du Moulin-des-Landes (route de Bénodet) en 2020, il amorce une mutation en voulant développer sa gamme de matelas à ressorts pour s’éloigner de la mousse synthétique. . « Nous continuons à réfléchir à des produits conçus le plus écologiquement possible », assure le responsable, rappelant l’utilisation du latex.
Une ligne, trois postes
Mais l’investissement d’un demi-million d’euros dans une nouvelle ligne de production à Quimper est surtout une manière d’intégrer les coûts. La transformation du fil d’acier en ressorts est l’activité qui peut être la plus rentable pour une entreprise. Sur le même sujet : Comment choisir la bonne literie ? – Maison / Jardin – maximag.fr. Ce n’est pas complexe à mettre en œuvre, les investissements ne sont pas démesurés et le savoir-faire est là. Les machines-outils qui composent la chaîne de production et les installations qui l’accompagnent seront placées dans une partie du bâtiment, sous l’atelier, qui servait de zone de stockage des blocs de mousse. Acquis à l’étranger, ils devraient débuter les tournages au début de l’été. Ce nouvel atelier comprend la création de trois postes d’opérateurs de ligne, pour lesquels les recrutements vont débuter.
Dix postes à pourvoir à Quimper
En produisant ses propres ressorts, Literie Valentin dit aussi vouloir « renforcer localement son rayonnement industriel ». A Quimper, l’usine et son site logistique de Troyalac’h emploient une cinquantaine de salariés auxquels s’ajoutent une dizaine de salariés à temps partiel. Lire aussi : Offres exceptionnelles sur les matelas LIDL chez Lidl à partir du 26 décembre 2020. Ils se répartissent en ateliers de couture, d’assemblage d’âmes de matelas, de fabrication de têtes de lit et de sommiers, ainsi qu’un centre logistique.
La filiale à 100% de Sofia Group, société qui compte aujourd’hui 17 magasins, connaît une phase de développement positive, puisque le groupe est en période d’investissement. « A Quimper, nous sommes en ligne avec nos prévisions de développement », assure Emmanuel Debard sans entrer dans les détails. Pour meilleure preuve, elle annonce l’embauche d’une cinquantaine de nouveaux collaborateurs à travers la marque. Une dizaine à Quimper. « Nous recherchons des tailleurs, des tapissiers, des conducteurs de lignes, des menuisiers et des ouvriers non qualifiés à former pour le montage en interne. »
* Au printemps prochain elle disposera d’un atelier de 2 235 m², 1 900 m² d’entrepôt, 250 m² de bureaux et une boutique de plus de 500 m². Un domaine spacieux construit sur un terrain de 19 000 m².